La position.
Bon alors je vais essayer d'expliquer au mieux la position de carabinier 10m
(Enfin essayer d'expliquer ce que l'on m'a transmis, sans erreur
)
La base de cette position c'est la stabilité que l'on obtient en plaçant notre corps
de manière à équilibrer le carabinier et sa carabine afin d’obtenir un centre de gravité bien placé.
D'abord les pieds.
Quand on est debout et que l'on se tient droit (théoriquement) le centre de gravité
est comme celui ci dessous.
Notre but sera de placer le centre de gravité à un endroit précis afin que le
carabinier et son arme est un bon équilibre, car si il dévie à gauche, à droite, en avant, en arrière de ce point d'équilibre c'est le déséquilibre et donc le manque de
stabilité.
Le positionnement des pieds.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Pour positionner ses pieds il faut d'abord définir l'axe de tir, on peut prendre
comme repère le fil du rameneur (celui juste sous la cible. En rouge sur la photo). Il suffit ensuite de le prolonger soit matériellement (scotch, craie, ..) soit imaginairement, maintenant
il suffit de placer ses pieds perpendiculairement à cet axe. Un repère simple pour se placer est d'utiliser la couture du pantalon (en vert sur l'image) et d'aligner l'axe avec la couture au
niveau de la hanche. Pour l'écartement des pieds en principe on compte un peu plus que la largeur des épaules.
La posture générale de coté.
De coté le corps ressemblera un peu à un arc. Le dos cambré en arrière, le ventre en
avant, le haut des jambes penchées vers l'avant afin de contre balancer le poids de la carabine qui si l'on se tenait droit nous entrainerait vers l'avant.
La posture générale de face.
De face le corps ressemblera à un K à l'envers, (je parle comme si j'étais le tireur)
le bras et la jambe gauche sont presque aligné pour créer un empilement osseux le tout "verrouillé" par le bassin qui sera décalé sur la jambe gauche, le coude posé sur la hanche. Cette
empilement osseux permettra de supporter le poids de la carabine sans efforts importants de la part des muscles qui se tétaniseraient assez rapidement et créeraient des mouvements parasites et
donc un manque de stabilité. Ce décalage du bassin est très visible du coté droit du corps, le coté droit via la position du pied droit, l'inclinaison de la jambe droite et du bassin (hauteur de
la hanche droite) et le cambrement du dos servira à ajuster la hauteur de la ligne de visée afin d'aligner le visuel verticalement (mouvement infime lorsque l'on se place en début de
séance).
Le décalage du bassin ou verrouillage du bassin permet d'éviter les mouvements
latéraux.
Le bras support.
Le bras qui supporte la carabine, le gauche dans l'exemple est replié et collé au
corps, coude en appui sur la hanche, poing fermé avec le dos de la main face à la cible (certain main ouverte, de coté, etc mais plus rare) pour supporter la carabine.
Selon comme on place son poing on peut faire varier le hauteur de la ligne de visée,
plus le poing est proche de nous plus la carabine sera haute ainsi que le ligne de visée, à l'inverse plus le poing sera loin de nous plus la carabine sera base ainsi que la ligne de visée mais
je ne pense pas qu'ajuster la hauteur de ligne de visée ainsi soit souhaitable. En effet selon la carrure et la taille du tireur il doit faire un compromis, un grand tireur (bleu) éloignera son
poing pour faire baisser sa ligne de visée, au contraire un petit tireur (vert) rapprochera son poing pour faire monter sa ligne de visée. Il faut également prendre en compte que plus le poing
est loin plus le poignet est casé et engendre une position inconfortable. Le mieux étant de trouver le meilleur compromis entre le confort (l'équerrage formé par le bras est un point important
pour la stabilité) et une ligne de visée aligné le mieux possible en vertical.
Le bras qui épaule.
Le bras où l'on va épauler, le droit dans notre exemple. Il est important que la
plaque de couche soit bien placé au creux de l'épaule, l'avant bras doit théoriquement pouvoir être placé de la manière suivante (réglage longueur de crosse), la plaque de couche au niveau du
creux du coude et la main doit pouvoir empoigner la poignée pour que l'angle du coude ne soit pas trop fermé et ne case le poignet.
L'ouverture du bras doit être un compromis entre confort et dévers, en effet un bras
trop ouvert aura pour effet de donner du dévers vers la gauche car le poignet suivra naturellement le bras et donc des tirs sur la gauche et vers le haut, à l'inverse un bras trop fermé aura
tendance a donner du dévers sur la droite donc des tirs sur la droite et vers le bas. Il faut donc trouver la bonne ouverture pour que la carabine reste bien droite (de niveau) et éviter de
partir en arrière ou de plonger vers l'avant. Personnellement je pense qu'un bras un peu fermé donne plus de stabilité car on est plus compacte et la carabine est mieux tenu à l'épaule, sur
l'exemple je trouve le bras un peu trop ouvert, enfin chacun voit midi à sa porte comme on dit.
La main elle doit tenir fermement la poignée sans pour autant être crispé.
L'index doit trouver une position naturelle, ni trop loin et tendu ni trop près et recroquevillé
car inconsciemment en pressant la queue de détente la main pivotera légèrement, il ne doit y avoir que les deux dernières phalanges qui bougent.
Le mieux étant que la pulpe de l'index soit en contact avec toute la surface (ou un
maximum au moins) prévu pour l’accueillir au niveau de la queue de détente (entouré en rouge).
La tête.
La tête sera tourné vers la cible et incliné sur le coté pour que la joue et le
maxillaire viennent en appui sur le busc. Le but étant que l’œil soit bien aligné avec les organes de visée.
L’œil.
L’œil doit être parfaitement aligné avec la ligne de visée ainsi qu'avec les organes
de visée. Il doit être à une distance de 1 à 4 cm du dioptre, 3 à 8 cm pour ceux qui on un verre de correction.
En effet même si le guidon (ring) et le visuel sont parfaitement aligné, si l’œil est
mal placé cela entrainera une erreur de visée et au lieu d'un 10 l'on aura un tir désaxé, d'où l'importance du placement de la tête et de la joue sur le busc qui détermine le placement de
l’œil.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Contrôle de le visée
Pour contrôler sa visée et voir si la position nous permet d'être naturellement
aligné sur la cible, un exercice assez simple existe. Il suffit de se mettre en position et fermer les yeux, lorsqu'on les rouvrent on doit être aligné sur la cible, si c'est le cas tout est bon,
sinon il faut retravailler la position. En effet si une fois en position si l'on est déjà aligné avec la cible, le gros du travaille est fait il ne reste plus qu'à peaufiner l'alignement du ring
et du visuel.
Problème d'alignement horizontal, retour sur les
pieds.
Si malgré une bonne position l'alignement horizontal n'est toujours pas bon et que
l'on ne peut obtenir celui de gauche sur l'image mais que l'on continue d'obtenir un alignement comme celui de droite sur l'image, ou que malgré un bon alignement l'on a tendance a tirer trop à
gauche ou trop à droite, c'est que la ligne de visée n'est pas aligné avec l'axe de tir ou que l'on force inconsciemment pour être aligné.
Il faut travailler sur la position des pieds, par exemple pour un tireur droitier, le
pied gauche sera le pied pivot, il ne bougera donc sous aucun prétexte.
Si l'alignement vertical est bon mais que l'on est à droite en visée ou bien que nos
tirs sont sur la droite, il faudra avancer le pied droit pour ramener la visée ou les tirs plus à gauche. A l'inverse si l'on est à gauche en visée ou bien que nos tirs sont sur la gauche, il
faut reculé le pied droit pour ramener la visée ou les tirs plus à droite.
L'ouverture du pied droit a également une incidence sur les tirs mais je ne connais
pas assez le sujet pour plus développer, je met tout de même l'image. (suite à une évolution de ma position de tir, droitier avec le pied droit assez avancé, le faite de rentrer le bout de pied
droit vers l'intérieur me donne un meilleur maintient musculaire de la jambe droite).
Nous avons fait le tour de la base de la position de carabinier 10m mais comme la
stabilité et l'équilibre ne dépende pas seulement du tireur, il faut parler un peu de la carabine.
L'équilibre.
Il est important que la carabine soit bien équilibré ou un minimum au
moins.
Par exemple si je tire en plaçant mon poing (triangle bleu) comme ci dessous, l'idéal
est que la carabine soit en parfaite équilibre sur mon poing.
Si elle plonge trop en l'avant ou en l'arrière c'est le déséquilibre et un problème
se posera, pour l'arrière je n'ais pas eu ce problème donc difficile à décrire, par contre si trop de poids à l'avant et vue la position le problème sont des tirs trop bas car il faut forcer pour
garder la carabine haute, en effet le centre de gravité tireur + arme sera au delà des limites acceptables.
Pour rééquilibrer la carabine il faut ajouter du poids, généralement des emplacements
sont prévu à cette effet sous le canon, sous le busc, sur la plaque de couche, dans la crosse, etc. Là encore il faudra rester dans le confort et ne pas ajouter trop de poids, ou éventuellement
alléger la carabine.
A savoir qu'un léger déséquilibre avantage certain tireur, ils ajoutent donc
quelques grammes à l'avant ou à l'arrière pour agir sur les bougés.
Les réglages de la carabine. (Survol du
sujet)
Tout d'abord si la carabine possède des réglages c'est qu'il y a une raison, il faut
donc garder à l'esprit que c'est à la carabine de s'adapter à nous et notre morphologie et non l'inverse.
Sur certaines carabines les éléments réglables sont limités.
Par exemple on peut régler la plaque de couche en la reculant de la crosse pour
allonger ceci, la régler en hauteur pour influencer la hauteur de la ligne de visée. Le busc est réglable en hauteur pour aligner la tête et l’œil au organe de visée. Le dioptre est déplaçable en
avant ou en arrière pour le placer à bonne distance de l’œil. La queue de détente est déplaçable et orientable pour s'adapter à la position du doigt.
D'autres sont réglables dans tous les sens.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Par exemple on peut régler la plaque de couche en hauteur pour influencer la hauteur
de la ligne de visée et l'orienté sur les cotés. Le busc est réglable en hauteur et inclinable sur les cotés pour aligner la tête et l’œil au organe de visée. Le dioptre est déplaçable en avant
ou en arrière, réglable en hauteur (grâce au rehausse, comme le tunnel) pour le placer à bonne distance de l’œil. La queue de détente est déplaçable et orientable pour s'adapter à la position du
doigt. La crosse est réglable en longueur et l'on peut modifier l'angle de la crosse. La poignée pistolet est inclinable d'avant en arrière et peut pivoter pour s'adapter à la position de la
main. Le repose main est réglable en hauteur pour une influence sur le hauteur de la ligne de visée.
Il faut savoir que plus la carabine possède de réglages plus est sera dur à régler,
il faut donc y aller pas à pas.
Nouveau centre de gravité.
Maintenant que toutes ces étapes sont effectuées le centre de gravité doit
(théorique) se trouver au niveau du cercle rouge.
Rappels.
Les bases de la position de carabinier 10m sont posé, à vous de la travailler en
gardant a l'esprit qu'il faudra que chacun adapte cette position voir la modifie pour l'adapter à sa morphologie. Donc se concentrer sur l'équilibre (centre de gravité) et le confort. Pour une
bonne stabilité une fois en position il faut être stable sur ses appuis, détendu pour éviter de tétaniser les muscles (en découle des tremblements), se tasser naturellement (sans forcer) pour
bien assoir sa position, une bonne respiration car si l'on ne respire pas assez l'apnée lors du tir sera réduite et se faire plaisir.
Les éléments d'une carabine et leurs
réglages.
Le dioptre et le tunnel /
guidon.
Tout d'abord le dioptre, ce n'est ni plus ni moins qu'un œilleton avec des réglages
micrométrique en hauteur et dérive.
L'ouverture du dioptre simple est fixe, donc on ne pourra pas influer sur la lumière
qui entre dans le dioptre.
Son placement sur le rail dépend de la position de la tête et de l’œil, on le placera
de 1 à 4 cm de l’œil et de 3 à 8 cm de l’œil pour les personnes qui on un verre correcteur, ainsi l’œil sera assez près pour profiter de la lumière entrante du dioptre tout en étant plus ou moins
isolé de la lumière ambiante gênante.
Selon les conditions de tir (stand) et notre ressentie lors du tir, il peut être
judicieux de changer la taille de l'insert.
Exemple les cibles électroniques étant très lumineuses, on aura tendance à diminuer
la taille de l'insert pour avoir la même marge de blanc que sur carton.
Il peut être judicieux également de modifier la taille de l'insert en cas de fatigue
oculaire ou psychologique (comme quand l'on a le doigt de bois pas exemple).
Selon le bougé ressentie la taille peut être modifié aussi, si peu de bougé on peut
tirer petit pour plus de précision, par contre en cas de bougé important augmenter la taille de l'insert permet plus de sécurité, avec plus de marge de blanc pour centrer les erreurs de
décentrage seront moins importante.
Les accessoires du dioptre.
L'iris, il en existe plusieurs sorte, des simples avec juste le réglage d'ouverture et d'autres plus
complexe avec le réglage d'ouverture ainsi que des filtres.
Le réglage de l'ouverture permet de faire entrer plus ou moins de lumière dans le
dioptre afin d'obtenir un bon contraste entre le guidon et le visuel. Plus on le ferme moins il y a de lumière qui entre, si l'on ferme trop au bout d'un moment la marge de blanc autour du visuel
aura tendance à diminué jusqu’à ce que l'on ne distingue plus rien de net. A l'inverse plus on ouvre plus il y a de lumière qui entre, si l'on ouvre trop le noir du visuel aura tendance à
s'éclaircir et se griser. C'est pour cela qu'il est important de bien régler l'ouverture pour un bon contraste et avoir ainsi une marge de blanc bien visible.
Les filtres de couleurs permettent d'améliorer la vision, le contraste, d'assombrir, ... (certains sont plus utile
en extérieur)
Les gris clair à foncé absorbe une parti de la lumière (clair peu et foncé beaucoup),
ils s'utilisent quand il y a trop de lumière, en contre jour, etc.
Le jaune améliore le contraste par faible luminosité mais peu être agressif pour
l'oeil.
L'orange est comme le jaune mais en moins agressif pour l'oeil et peu s'utilisé avec
n'importe quel niveau de luminosité.
Marron (clair à foncé idem que le gris avec un meilleur contraste) modifie la lumière
artificielle et donne une dominante bleuatre.
Bleu clair modifie la lumière artificielle (jaune et bleu = blanc).
Bleu foncé idem par forte lumière.
Rouge augmente le contraste de la cible et diminue la brillance du
blanc.
Vert clair augmente le contraste par ciel bleu
Vert foncé idem par forte lumière
Violet augmente le contraste de la cible dans un stand clair par moyenne ou forte
lumière.
Le filtre polarisant sert à éliminer les reflets et l'effet de mirage.
Le cache œil
On peut également greffer un cache œil sur le dioptre.
Le tunnel et le guidon,
Le tunnel accueil le guidon soit classiquement sous forme d'insert métallique ou en
plexiglas soit grâce un iris qui permet de changer la taille du guidon.
Pour un tireur débutant ou qui bouge on prendra un guidon entre 4 et 4.4 qui permet
d'avoir une bonne marge de blanc et ainsi diminuer les erreurs d'alignement. Un tireur plus expérimenté ou plus stable choisira généralement un guidon plus petit autour de 3.7 ou 3.8 afin d'avoir
un marge plus fine et plus de précision. Cependant de très bons tireurs tirent avec des guidons de taille importante (4.4, 4.5) et sont très précis. Là encore c'est une question de compromis
entre la marge de blanc, la stabilité du tireur et son confort.
Le busc
Le busc se règle en hauteur pour les plus simples, pour les plus compliqués un
déplacement latéral est possible, on peut également l'incliner sur la gauche ou sur la droite afin que la tête soit bien placé et calé. Certains tireurs recouvre le busc de liège ou de caoutchouc
pour un meilleur confort.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
La plaque de couche
Certaines plaques de couches sont bardées de réglage, les plus simple se règle en
hauteur (si on la monte on remonte en cible, si on la descend on descend en cible), l'ouverture de la plaque de couche et l'emplacement du crochet permet d'avoir la plaque de couche bien calé au
creux de l'épaule lors de l'épaulement. Les plus complexes peuvent être déplacé latéralement vers soi ou à l'opposé souvent pour corriger la ligne d'épaule désaxé par apport à la ligne de tir ou
pour le confort, le dernière réglage est l'orientation de la plaque de couche qui reste très flou pour moi, a part pour plus de confort je ne vois pas l’intérêt et si elle est bougé, elle doit
être très légèrement orienté.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
La poignée pistolet
La poignée pistolet est dissocié de la crosse et permet ainsi des réglages pour le
confort du poignet et le placement de l'index, elle est inclinable vers l'avant ou l'arrière, elle peut tourner vers la gauche ou vers la droite. Il faut savoir que plusieurs tailles
existent.
La queue de détente
Le réglage de la queue de détente est très important, la queue de détente peut se
placer sur deux rails un à gauche ou un à droite, elle peut être avancé ou reculé sur ce même rail, l'emplacement qui accueil la pulpe du doigt est orientable pour bien épousé le
doight.
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
La crosse et son angle
Les vêtements et accessoires
Les vêtements et accessoires on pour but d'améliorer le confort et la
stabilité.
Les chaussures
Les chaussures de tir sont montantes pour bien tenir la cheville, elles possèdent une
semelle plane avec une surface peu supérieur à celle de la chaussure pour une bonne stabilité. Elles permettent de rigidifier les chevilles et de diminuer le ballant d'avant en arrière. Attention
au serrage de celle ci qui si trop serrer coupe la circulation dans les pieds.
Le pantalon
Le pantalon sert a rigidifier le bas du corps, il gaine les jambes et permet une
meilleur stabilité en soulagent les jambes.
La veste
La veste rigidifie le haut du corps pour une meilleur stabilité, des parties
antidérapantes au niveau de l'épaule pour la plaque de couche, au coude et à la hanche pour l'appui du bras porteur, elle soulage le haut du corps pour un meilleur confort.
Le gant
Le gant est plus là pour le confort mais permet une bonne stabilité grâce à des
parties antidérapantes sur le dos et la paume. Attention dans le choix du gant certain on une couture au niveau des articulations entre la main et les doigts qui peut être gênante et
inconfortable.
La visière
La visière permet de s'isoler de la lumière ambiante afin que les yeux ne soit gêner
et puissent bien apprécier la lumière du dioptre. Certains vont plus loin en ajoutant des sortes d’œillères sur les cotés.
Bandeau
Le bandeau permet d’accueillir un cache œil ou et un verre correcteur par
exemple.
Lunette
Les lunettes comme le bandeau permettent d’accueillir un cache œil ou et un verre
correcteur par exemple.
Le verre correcteur doit être bien parallèle par apport à dioptre (vue de coté et du
dessus par apport tireur) et centré avec le trou du dioptre sinon des erreurs de visée en découlent.
Le coté physique
La respiration
La respiration est un des éléments fondamentaux du tir, elle permet une bonne
oxygénation du corps (muscles, cerveau, œil, ...), elle peut se travailler par des exercices respiratoires ou avec du cardio qui permet de développer son endurance etc , enfin bon je ne suis pas
coach sportif donc je laisse ça au expert.
La respiration influe sur le rythme cardiaque, si on ne respire pas assez le rythme
cardiaque augmente afin d'apporter d'avantage d'oxygène dans le corps et l'apnée lors du tir diminue dans le temps avec des effets néfastes, cela donne notamment une vue qui se trouble, le
ressenti du pouls, etc .
Lors d'un match de 60 plombs l'on va retenir sa respiration peut être 100 fois, entre
la prise de position, les essais, les 60 plombs du match et les plombs non tiré où l'on repose sa carabine, soit pour par exemple une apnée de 10 secondes à chaque fois, 17 minutes environ en
apnée ce qui donne à réfléchir.
Bien respirer entre chaque tir permet de récupérer de son apnée, de se décontracter
et avoir un rythme cardiaque bas (sauf stress) d'où son importance.
Sur le point, apnée sur inspiration ou expiration, je ne me prononcerais pas,
personnellement je pense que cela est au même titre que la position, un choix personnel qui dépend avant tout de son propre ressenti et donc d'un confort.
Les muscles
Les muscles nous permettent toutes sortes de mouvements, ils nous donnent notre force
bien utile dans notre quotidien mais qui lors du tir ne nous est d'aucune utilité, en effet comme il s'agit d'une position statique nos muscles ne sont idéalement quasiment pas sollicité car le
port de la carabine est soutenu par notre charpente osseuse.
Cela ne veut pas dire que nous nous transformons en mollusque mais seulement que nous
cherchons au maximum une décontraction musculaire, le seul tonus musculaire est suffisant pour nous maintenir debout, maintenir la position de la carabine, seul l'ajustement de la visée nous
demande une "effort" conscient.
Le but est de ne pas se crisper car cela engendre des tremblements se qui dégrade
fortement tout nos efforts dans notre recherche de stabilité.
Les contraintes musculaires du à une mauvaise posture sont mauvaises, il en résulte
des courbatures et une fatigue accru donc si cela arrive chercher une posture plus confortable.
Les seuls mouvements que nous devons faire sont la manipulation et la préparation de
la carabine, les changement de cartons si besoin et boire un coup , d'eau bien sur.
La digestion
La digestion est également néfaste au tir, en effet elle consomme une grande partie
de notre énergie et les mouvements du système digestif peuvent être gênant, il est donc important de ne pas tirer lors de le digestion, ce qui implique de manger (un repas j'entends) avant ou
après le tir, un grignotage n'est cependant pas exclu lors du tir pour ce redonner un peu d'énergie.
Boire de l'eau est souvent nécessaire lors d'un match car nous nous déshydratons mais
il ne faut pas faire n'importe quoi.
Il est recommandé de boire de l'eau (une boisson un peu sucrée éventuellement) à
température ambiante et non gazeuse car le froid (glacé) engendre une moins bonne circulation sanguines dans les muscles car la digestion ce met en marche et capte une grosse parti de la
circulation sanguine, les bulles ou gaz engendre quand à eux ballonnement et rot (le gaz carbonique donne de l'acide carbonique néfaste). (personnellement de l'eau, Perrier (je sais pas bien) ou
ice tea légèrement frais cela me va très bien)
Les yeux
Les yeux nous permettent d’apprécier notre environnement, couleurs, contraste,
lumière, profondeur, autant d'éléments important pour la visée, comme nous ne somme par tous égaux, certains on des corrections, d'autres sont plus sensible à la lumière, mise au point,
etc.
Certains arrive à viser les deux yeux ouverts (les chanceux), d'autres ni arrivent
qu'avec un œil , ce qui veux dire soit fermer un œil soit utiliser un cache œil, si l'on utilise un cache
œil cela permet d'évité de fatiguer notre œil de visée car si un œil est fermé des contraintes se crée, musculaire et visuel.
L'absorption de lumière par l’œil est également un point où nous ne somme pas égaux,
age, couleur de l'iris, etc nous différencie, la lumière capté par l’œil influe sur le contraste et la profondeur de champs, en découle un visuel grisé, une marge de blanc qui diminue,
etc.
Ne pas hésiter à faire une pause ou prendre son temps lors de visée, la pause permet
de reposer les yeux, alors soit regarder une couleur reposante à proximité soit fermer les yeux un moment.
En cas de changement de luminosité (nuage par exemple) il ne faut pas hésiter à
prendre son temps afin que l’œil s'habitue au changement de luminosité.
Les oreilles
L’audition et l'oreille interne ont leurs rôle aussi, l'oreille interne nous permet
de tenir debout, c'est elle qui nous permet d'avoir une bonne stabilité, c'est pour ça que pencher trop la tête peu gêner à une bonne stabilité, il est conseillé d'avoir la tête le moins penché
possible pour ne pas gêner l'oreille interne.
L'ouïe quand à elle peut, au travers des sons ambiants nous affecter,
déconcentration, sursaut, d'où des mouvements parasites, une mauvaise visée ou trop longue, une déclenchement de détente non voulu sont des conséquences des bruits qui nous
entourent.
Il est donc important soit de porter des protections auditives (le plus simple) pour
nous isoler de ces bruits soit de s'entrainer avec du bruit ambiant pour si habituer et essayer d'en faire abstraction un maximum, cependant je pense que certains bruits non constants sont
difficiles voir impossibles à ignorer comme un klaxon par exemple.
Les pieds
Les pieds sont les premiers "capteurs" de notre équilibre, seul point de contact avec
le sol, eux seuls nous donne des informations sur le sol inclinaison, surface (lisse, cabossé, ...), nature (dur, mou), ...
Nos pieds et notre oreille interne sont les garant de notre équilibre, nos doigts de
pied jouent un grand rôle dans cette histoire, ils nous permettent un solide encrage au sol.
Ils sont également une mine d'informations sur notre position, en effet les
"douleurs" que l'on ressent en disent long sur notre position notamment les pressions exercé sur ceux ci, mal au talon égal position sur l'arrière, fourmis dans les doigts de pied position sur
l'avant.
On peut également déduire des informations à partir de la répartition du poids que
l'on exerce sur nos pieds, exemple pour un droitier, la répartition du poids doit logiquement être plus importante sur le pied gauche que sur le droit du faite du verrouillage du bassin et du
bras support sur la hanche qui supporte le poids de la carabine.
L'hygiène de vie
L'hygiène de vie est très importante dans la pratique d'un sport, elle conditionne
notre forme physique et intellectuelle tant par notre nourriture que le sport et activité pratiqué que notre sommeil, etc.
Bon soyons sérieux, ceux qui y arrivent c'est bien , malheureusement nous sommes humains et pas professionnels donc il faut essayer de faire au mieux avec nos
travers.
Les conseils
Les vêtements
Les vêtements sont un élément important, certains on tout l'équipement adéquate
(chaussure, veste, pantalon) d'autres n'ont que des vêtements classiques, cependant dans un cas comme dans l'autre certaines situations sont identiques.
Il est important d'essayer d'avoir toujours les mêmes vêtements ou des vêtements
similaires car cela influe sur notre position, les chaussures d'abord qui joue un rôle important sur le ressenti de nos appuis.
Les vêtements du haut du corps qui forment une ou plusieurs couches influe sur
l'épaulement et la position, retirer ou ajouter une couche, si fine soit elle donne lieu à des changements en cible d'où l'importance d'éviter de tels changements en match ou à l'entrainement qui
peuvent également déconcentrer. Dans le cas où ce changement s'avère vraiment nécessaire, bien refaire sa prise de position est essentiel.
Selon la température, il est important de s'équiper afin d'être bien, s'il fait trop
chaud n'y a pas grand chose à faire malheureusement, en revanche en cas de froid des sous vêtements techniques (collant, sous pull, gants de soie, ...) et des bonnes chaussettes sont les
bienvenus, il nous éviteront tremblement et pertes de sensations (notamment au niveau des mains et des pieds).
Les manipulations autres
Parmi ces manipulations, il y a la manipulation de la carabine avec plusieurs cas, le
pro avec son pied où il peut poser sa carabine entre chaque tir qui est idéal car cela minimise les mouvements non essentiels et donc la fatigue, le tireur qui repose sa carabine sur la table du
pas de tir à chaque fois, ce qui n'est pas très confortable et fatigant.
Deux solutions intermédiaires existent, la première ne pas reposer la carabine ce qui
n'est pas à la porté de tous le monde, la seconde qui est pour moi un bon compromis qui consiste à garder la carabine épaulé et ne reposer que le bout du canon sur la table un peu comme une
béquille, cela économise une bonne partie des mouvements par apport au dépôt de la carabine sur la table et est moins fatigant, bien sur il faut bien vérifier son épaulement à chaque fois,
s'habituer à mettre le plombs avec la main de support mais cela en vaut le coup.
Une autre manipulation est le changement de carton, eh oui les cibles électroniques
ne sont pas présente partout donc il faut faire avec les rameneurs manuel ou électrique, dans ce cas une bonne organisation est nécessaire, carton à porté de main et rameneur également pour
pouvoir mettre un carton et poser l'ancien.
Routine et reproduction de la gestuelle du tir
Il est important d'avoir une sorte de routine dans sa séquence de tir, tout d'abord
il faut essayer de faire simple car trop de complexité rendra d'autant plus dur la reproduction de la séquence de tir, un peu comme la position.
Par exemple mettre le plombs, prise de la carabine, épaulement, monté de la carabine,
pose du coude et de la carabine sur le poing, placement du corps (hanche, bassin, ...), placement de la tête, pose du doigts sur la queue de détente, prise de visée, respiration apnée, visée,
lâché, analyse, repose de la carabine et désépaulement, pause et on recommence.
Il est important de bien décomposer le tir pour que chaque étape soit reproduite à
l'identique et ainsi avoir une régularité, ce rituel deviendra un automatisme à force d'être répété et nous libéra l'esprit pour mieux nous concentré sur la visée.
La pause
La pause peut être variée, repos en position, les pieds fixe mais assis, laisser sa
position pour s'assoir, etc.
Là encore nous ne somme pas égaux, certains on besoin de cette pause et d'autres non,
donc à chacun de voir.
Elle est pourtant l'occasion de se reposer les jambes, les yeux, le dos, ..., de
s'étirer, boire, au finale faire une pause.
Une fois la pause finit il est important de bien reprendre ses repères avant de
lâcher un plombs.
La contre cible
Une contre cible (carton genre pistolet 10m à l'envers) permet d'avoir une zone
blanche plus importante autour de la cible et donc potentiellement plus de lumière.
Les exercices
* Le contrôle de la position.
Une fois les pieds placé, saisir la carabine, fermer les yeux et se mettre en
position, ouvrir les yeux pour voir où l'on se trouve naturellement en cible. Sinon monter en position viser, fermer les yeux en restant détendu, puis après quelques seconde on réouvre les yeux
et voit où l'on se trouve.
* Apprécier sa détente
Il est nécessaire de s'habituer à sa détente pour pouvoir faire de bon lâché, on peut
si exercer de deux manières soit les yeux fermé ou sur un carton blanc (se qui supprime la visée) et permet de bien apprécier sa détente.
* Le lâché
Le lâché est essentiel, on peut si entrainer sur une potence ou sur un support pour
n'avoir que ça à travailler. On peut ainsi améliorer le temps de déclenchement et la qualité du mouvement de l'index.
* L'exercice de la potence
Assis avec une potence les contraintes de la position debout son enlevé se qui permet
de se concentrer sur l'essentiel.
L'exercice de la potence permet de travailler son lâché mais peut également servir à
affiner sa visée ainsi qu'a contrôler le bon réglage de son dioptre.
* Travail du groupement
Un exercice simple pour travailler son groupement sans la peur du score est le tir
sur simple visuel.
Pour cela prendre un carton 10m carabine, découper le visuel, prendre un carton genre
carton pistolet 10m, le
retourner placer le carton découper et faire un rond noir au feutre.
Cela permet de ce concentrer exclusivement sur le groupement sans ce soucier du
score.
On peut ensuite travailler le groupement dans une zone, le 7 au maximum par exemple
sans en déborder.
Pour cela deux solutions soit juste le rond noir de la taille de la zone, soit juste
le carton découpé ou avec le
carton précédent dessous car arrivé à un certain stade le visuel noir sur le carton
sera trop petit.
* Le travail de la séquence de tir
Comme dit plus haut, il est important d'avoir une sorte de routine de tir, la
séquence de tir en fait parti.
La séquence de tir commence au moment où vous prenez votre carabine et se termine
quand vous la reposez.
Entre temps il se passe plein de chose, par exemple, l'épaulement, la levé de la
carabine, le positionnement du coude, le blocage du bassin, la stabilisation, la respiration, le positionnement de la tête, la prise de visée, le lâché, l'analyse du tir, la déconstruction de la
position, le repos de la carabine (pas forcément dans cette ordre précis et avec plus ou moins d'étapes).
On appel ça driller en anglais, le faite de répéter une action ou plusieurs actions
afin quelles deviennent un automatisme.
Lors de bons résultats il est important de savoir pourquoi, si l'on est sur de la
construction de notre tir, il est intéressant de reproduire celle ci, c'est la séquence de tir. Cela permet par exemple si cela n'est pas instinctif, de relâcher certains muscles, de prendre le
temps de se stabiliser avant la prise de visée, ...
Une fois la bonne recette trouvée (rien n'est définitif, la séquence pourra évoluer
dans le futur et il faudra la retravailler), il faut la travailler, dans un premier temps en tir à sec, cela permet de ne pas se focaliser sur le résultat, puis une fois bien assimilé, il faut la
travailler en tirant sur une série par exemple afin de la vérifier.
Une fois que la séquence de tir devient naturelle, cela permet de ce libérer
psychologiquement de cette étapes.
Reposer
Non ce n'est pas un gros mot, combien sommes nous à nous acharner sur un tir perdu
d'avance (visée trop longuet
Position ou clic
Une question intéressante à se poser. Si l'on est sûr du réglage de son dioptre,
qu'après les plombs d'essais et le peaufinage de la position les tirs sont bon, on peut attaquer.
Si au cours des tirs il y a un léger décalage sur des plombs dont on est sûr, il faut
cliquer.
En revanche si les tirs sont clairement décaler il y a fort à parier que la position
est en cause, sinon l'exercice de la potence peut servir à régler son dioptre car il permet de vite mettre en évidence un mauvais réglage du dioptre.
L'analyse du tir
L'analyse du tir est très importante elle nous permet de refaire mentalement le tir,
retenir les bonnes choses et bannir les mauvaises.
En effet une fois le lâché effectué si l'on repose directement la carabine et que le
tir est bon ou pas, impossible de se rappeler du déroulement du tir, donc une fois le lâché fait ce n'est pas fini, il faut maintenir encore quelques secondes la position, pour que le canon reste
fixe pendant le passage du plombs mais aussi pour analyser son tir, réfléchir au conséquence de ce tir et pouvoir reproduire le tir si il est bon ou non si il est mauvais, ensuite on annonce son
plombs et l'on peut reposer. Une fois le verdict tombé nous savons ce que l'on a fait de A à Z.
La morphologie
La morphologie influe directement sur la position, même si il est préférable de
commencer avec la position de base notre morphologie la fera vraisemblablement évoluer pour que cette dernière nous soit confortable. Les appuies des pieds, la longueur des membres, ..., la
colonne vertébrale, cette dernière influe grandement sur notre position, en effet les déformations de la colonne vertébrale influe sur la courbe de notre dos, la hauteur de nos épaules et donc
sur la position du coude porteur qui pour certains est impossible à poser sur la hanche ou sur la position des pieds notamment le pied arrière qui avance ou recule et dans certains cas pivote
pour une meilleur tenu de la cuisse.
Notre morphologie joue un grand rôle dans le réglage de notre carabine, la taille de
la main sur la poignée, la longueur de l'index sur la position de la queue de détente, la longueur du bras sur la longueur de crosse, l'épaule sur l'inclinaison de la crosse et les réglages de
plaque de couche, le cou et la tête du la hauteur et l'inclinaison du busc (ainsi que la distance œil dioptre).
Une bonne organisation des à cotés, positionnement des plombs et cartons, de la
gestuelle de mise en place des cartons, du chargement des plombs et du positionnement de la carabine entre deux tirs en fonction de notre morphologie nous évite des mouvements inconfortables voir
des douleurs.
La condition physique du jour
La condition physique en générale est importante mais celle du jour même l'ai
d'autant plus, les activités les jours précédent ou avant le tir peuvent influencer notre condition, crampes, tensions, fatigue, et autres joyeusetés sont à prendre en compte, lors de notre
positionnement, car notre position "parfaite" ne le sera peut être pas dans ces conditions et quelques ajustements seront surement nécessaire.
Le carnet de tir
Le carnet de tir est une chose très intéressante, on peut y noter ses impressions,
son ressenti, ses résultats, des infos sur sa position, une chose également pertinente pour les compétiteurs peut être de noter des infos concernant le tir dans d'autres stand (température,
lumière, bruit, ciblerie, réglage du dioptre, ...) afin d'éviter des surprises. Noter le plus d'infos pertinentes que possible.
Les liens et sources
Fédération Française de Tir
http://www.fftir.org/fr/
Forum de Tir Sportif
http://www.letirsportif.com/forum
Article le tir debout
http://societedetirsalbris.pagesperso-orange.fr/la_position_218.htm
PDF traitant du tir debout
https://drive.google.com/open?id=0BwFzCfOqAEKYYkpBQVRORm85ZlU&authuser=0
De Yves Delnord
http://ctsblv.free.fr/
PDF traitant de la compétition, la préparation physique et mentale
https://drive.google.com/open?id=0BwFzCfOqAEKYczBDbzBtMGFucG8&authuser=0
De Carlo Chiesa, chef instructeur de l'école Suisse de tir au
pistolet.
http://www.pistol-school.ch/index.php/fr/
PDF traitant de la visée au dioptre
https://drive.google.com/open?id=0BwFzCfOqAEKYNzd6eFltcmhrTms&authuser=0
De Bernard DROPSY, Ligue de Tir du Centre 2004
http://perso.numericable.fr/asmontlouistir/
Un logiciel qui permet "de refaire le match" en analysant son match et d'obtenir
plein d'info.
http://cibles7.perso.sfr.fr/
Stand de tir l'Espérance du Perray
19 rue du Chemin Vert
78610 Le Perray-en-Yvelines
Tél : 01 34 84 46 30
Courriel:
contact@tir-esperance-leperray.fr